À entendre tellement vanter les mérites de la pergola bioclimatique, il est normal de vouloir comprendre les raisons de cet engouement. Cela s’explique notamment par une grande praticité quasiment en toutes saisons et le fait qu’il s’agisse d’une structure qui peut évoluer avec le temps. Voici ce qu’il faut retenir.
C’est quoi, une pergola bioclimatique et comment prendre le bon modèle ?
Avant toute chose, il convient de comprendre le concept du bioclimatique. On peut ainsi trouver des extensions de maisons, des maisons entières qui répondent à cette envie et ce besoin, de la part des français.
Une construction bioclimatique tire parti du temps, de la météo et du climat, pour être agréable et apporter du confort d’usage. Alors, concrètement, comment cela fonctionne ?
Dans le cas d’une pergola bioclimatique, cela est permis par une toiture très spéciale. Pour être efficace en toutes saisons ; même si la pergola est une structure initialement sans parois et qui ne peut donc pas être chauffée et isolée ; elle doit comporter une toiture en aluminium.
Celle-ci se compose de lames de différentes largeurs que l’on va installer de manière horizontale ou perpendiculaire à la maison en fonction de plusieurs éléments. Ces lames sont mobiles, puisque l’on peut les orienter et les fermer. Il est aussi possible de prendre une pergola à toiture rétractable.
Quand les lames sont ouvertes, le soleil passe. C’est le geste que l’on adopte dès les premiers beaux jours. Si on souhaite de l’ombre, l’inclinaison à 90° des lames le permet, en tournant une manivelle ou en faisant motoriser les lames. Enfin, on crée une toiture étanche en les fermant, ce qui permet d’avoir une protection contre la pluie.
Comment choisir la meilleure pergola bioclimatique ?
Il existe trois modèles de pergolas bioclimatiques. Le choix sera fait en fonction de l’endroit où l’on envisage cette structure, de l’étude technique qui doit être faite de la façade ; si on la veut près de la maison ; ou encore du nombre de poteaux que l’on souhaite voir apparaitre au niveau du sol sur sa cour ou sur sa terrasse.
En effet, la pergola indépendante a besoin de poteaux en aluminium pour tenir debout seule ; ce qui lui permet d’être installée partout.
Il n’en est pas de même pour la pergola adossée qui, comme son nom le laisse suggérer, aura besoin de moitié moins de poteaux, même si elle est de grande taille, puisqu’une partie de la structure s’appuie sur le mur de la maison (généralement au sud, si cela est possible, pour respecter le concept initial).
Mais si l’on souhaite s’affranchir de poteaux, parce que l’espace extérieur est restreint, il faut demander une pergola bioclimatique suspendue. Dans ce cas, il est évident que le mur doit être très résistant pour supporter le toit de cette toiture à lames orientables.
La motorisation suggérée plus haut explique comment la pergola peut évoluer avec le temps. Vendue à l’origine avec une manivelle et donc un fonctionnement manuel, elle peut être motorisée, ce qui autorisera à faire installer différents capteurs.
Leur présence permet de rendre la structure autonome en cas de vent ou de pluie, pour l’orientation ou la fermeture des lames de toiture.
On peut également ajouter des stores intérieurs ou faisant office de lambrequin ; comme ce que l’on voit sur les stores-bannes ; afin de dompter l’ensoleillement à certains moments de la journée et gagner aussi en design.
Les parois permettent de se couper du vent, et on peut choisir de les prendre en différents matériaux (aluminium découpé pour un décor personnalisé, en tôle ou encore vitrées pour avoir une sorte de jardin d’hiver). Le soleil va ainsi frapper le vitrage en hiver pour faire gagner quelques degrés ce qui peut être appréciable, sachant qu’elles peuvent être fixes ou non, pour ne pas en souffrir à la saison estivale.